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L’eau, élément vital à préserver

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L’eau, élément vital à préserver

1. L’eau, constituant essentiel des êtres humains

La vie est apparue dans l’eau, il y a environ 3 milliards d’années, sous la forme de microorganismes unicellulaires qui furent les lointains ancêtres de tous les êtres vivants actuels.

Ces premières cellules vivantes sont probablement nées dans les eaux peu profondes de lacs ou de lagunes, chauffées par les rayons du soleil. Pendant près de 2,2 milliards d’années, ces cellules primitives se sont développées et ont évolué vers des formes de plus en plus complexes (pluricellulaires) et de plus en plus spécialisées.

Ainsi, sont apparus les algues, les poissons puis, plus tard, les ancêtres des amphibiens (grenouilles, tritons), qui ont marqué la première adaptation des êtres vivants à l’air libre, hors de l’eau. On considère que la vie est née sur la terre ferme, il y a seulement 400 millions d’années. Après avoir évolué pendant des millions d’années, elle s’est aussi maintenue. Les milieux aquatiques que sont les océans, les lacs et les étangs, les fleuves et les rivières, accueillent toujours une grande diversité d’êtres vivants. Quant aux organismes terrestres, ils ont quitté l’eau, sans jamais pouvoir s’en affranchir totalement.

L’eau reste un constituant essentiel, aussi bien pour les végétaux que pour les animaux. Elle alimente la sève des plantes, qui transporte les éléments nutritifs indispensables à leur croissance. Chez les animaux, elle irrigue chaque cellule. Elle leur apporte des substances nutritives et les débarrasse des déchets et des toxines. Privés d’eau, une plante ou un animal ne peuvent survivre très longtemps.

  • Part de l’eau dans le corps humain

Un homme peut survivre plusieurs semaines sans manger. Privé d’eau, il est condamné au bout de deux jours seulement. Élément vital au même titre que l’air que nous respirons, l’eau nous est donc indispensable. D’elle dépend notre survie quotidienne. Ce qui n’a rien d’étonnant quand on sait que l’eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d’eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d’eau pour une personne pesant 70 kilogrammes. La teneur totale en eau du corps humain dépend de plusieurs facteurs. Elle est fonction de la corpulence : plus une personne est maigre, plus la proportion d’eau de son organisme est importante. Elle dépend également de l’âge : elle diminue avec les années, car plus les tissus vieillissent, plus ils se déshydratent, l’eau étant remplacée par de la graisse. La teneur en eau est de 75% chez le nourrisson, de 60% pour un adulte et passe à 55% pour les personnes âgées.

A l’intérieur de l’organisme, l’eau n’est pas répartie uniformément. Sa concentration varie d’un organe à l’autre, de 1 % dans l’ivoire des dents à 90 % dans le plasma sanguin. Outre le sang (83%), les organes les plus riches en eau sont le cœur (79 %), les reins (81 %) et le cerveau (75 %).

  • Source d’apports en sels minéraux

C’est aussi dans l’eau que nous consommons que notre corps puise une partie des sels minéraux et des oligo-éléments qui interviennent dans le métabolisme et le bon fonctionnement de notre corps. A ce titre, l’eau contribue directement à notre bien-être et à notre santé. Les vertus thérapeutiques de certaines eaux minéralisées sont ainsi connues depuis la plus haute Antiquité. Mais il aura fallu attendre le 19e siècle pour comprendre, avec Pasteur, que l’eau pouvait aussi transmettre des maladies, dont certaines pouvaient être mortelles.

Présents en quantités importantes dans le corps humain, dont ils représentent 4% du poids, les sels minéraux et les oligo-éléments sont indispensables à notre santé. Ce sont des éléments chimiques que l’on trouve dans la nature sous forme de minéraux ou de cristaux, qui représentent des substances fondamentales pour notre métabolisme. Les oligo-éléments, du grec « oligo » qui signifie “peu”, sont, quant à eux, des métaux ou des métalloïdes présents dans le corps en très faible quantité, mais de manière constante.

Chaque fois que nous éliminons de l’eau de notre organisme, notamment par la transpiration et l’urine, nous perdons aussi une partie de ces sels minéraux et de ces oligo-éléments. Notre organisme étant incapable de synthétiser ces différentes substances, nous devons donc compenser ces pertes par l’alimentation et la boisson.

  • Les fonctions de l’eau dans le corps humain
    Dans le ventre maternel, notre vie commence dans l’eau. Par la suite, l’eau diversifie ses fonctions. Elle devient tout à la fois transporteur, éboueur, énergéticien, penseur et messager… Elle nous aide à respirer et à nous protéger des microbes. Mais avant tout, l’eau est d’abord… architecte. Incroyable paradoxe: nous tenons debout parce que nous sommes faits d’eau !
  • Tranporteur
    L’eau transporte globules, nutriments; qu’elle élimine, récupère et recycle notamment pendant la digestion.
    Elle transporte jusqu’au cœur des cellules un certain nombre de substances qui leur sont indispensables, comme les sels minéraux par exemple.
  • Energéticien
    Elle participe enfin aux nombreuses réactions chimiques dont notre corps est en permanence le siège. L’eau joue donc un rôle considérable dans le fonctionnement de notre corps. Elle intervient dans la régulation thermique et aide au maintien d’une température constante à l’intérieur du corps par le biais de la transpiration.
  • Protection)
    Pour protéger notre corps, elle supporte les globules blancs et les anticorps.
  • Messager
    Elle fabrique les ions nécessaires au système nerveux. 82 % de notre cerveau est composé d’eau et cette dernière transmet les influx nerveux et les hormones.
  • Eboueur
    Elle participe au « nettoyage » de l’organisme en facilitant le travail des reins et l’évacuation urinaire des déchets du métabolisme.
  • Architecte
    L’eau fabrique nutriments, globules, cellules… elle irrigue la peau. Elle structure la matière vivante grâce aux mécanismes hydrophiles et hydrophobes liés à la molécule H2O.
    Outre d’être le constituant essentiel des cellules (40 %), l’eau occupe l’espace intercellulaire, servant de réserve aux cellules et aux vaisseaux sanguins. Le reste est contenu dans le sang et la lymphe, et circule en permanence dans tout l’organisme.

De notre naissance à notre mort, nous boirons en moyenne 60 000 litres d’eau, soit la capacité d’un semi-remorque. Mais comme le corps humain ne peut pas stocker l’eau, nous éliminons en permanence cette eau, principalement par les excrétions ( urine…), la respiration et surtout la transpiration.

Les quantités d’eau ainsi perdues varient en fonction des conditions atmosphériques et des activités: plus la chaleur et / ou l’activité physique sont importantes, plus la transpiration est abondante. L’homme doit donc chaque jour subvenir à ses besoins en eau, en buvant et en mangeant car les aliments en contiennent beaucoup. La respiration apporte également de l’eau mais pour une faible part.

2. Santé des océans – Santé de la population

Les océans ne sont pas gérés sur un mode durable. Il est scientifiquement prouvé que l’impact des activités humaines, et notamment la surpêche, la pêche illicite, les déchets industriels et agricoles, les émissions de gaz à effet de serre (GES) et le développement des zones côtières portent gravement atteinte à la santé des océans : 40 % des océans du globe sont « durement touchés » par les activités humaines.

Ces changements font que l’océan est de moins en moins capable de fournir de la nourriture, de protéger les moyens de subsistance des populations, d’entretenir la salubrité de l’eau, de se remettre des agressions, telles les fortes tempêtes, que subit l’environnement et d’absorber le carbone de l’atmosphère. Ces facteurs compromettent la survie de centaines de millions de gens et 40 % des océans du globe sont « durement touchés » par les activités humaines.

Ces changements font que l’océan est de moins en moins capable de fournir de la nourriture, de protéger les moyens de subsistance des populations, d’entretenir la salubrité de l’eau, de se remettre des agressions, telles les fortes tempêtes, que subit l’environnement et d’absorber le carbone de l’atmosphère.

Ces facteurs compromettent la survie de centaines de millions de gens et entravent les efforts de la communauté internationale pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Qui plus est, ils sont aussi parfois à l’origine d’une aggravation de la pauvreté et d’une augmentation des conflits dans de nombreuses parties du monde.

Partout dans le monde, la perte de biodiversité tend à s’accélérer. Les habitats côtiers sont sous pression, d’où la disparition d’à peu près 20 % des récifs coralliens du monde et la dégradation de 20 % du reste. La réduction des mangroves est passée de 30 à 50 % du couvert historique, ce qui a eu des effets sur la biodiversité, l’habitat des ressources halieutiques côtières et le potentiel de piégeage du carbone bleu. On estime que 29 % des prairies marines ont disparu depuis la fin du XIXe siècle. Plus de 80 % des 232 écorégions marines du monde ont fait état de la présence d’espèces invasives, deuxième cause de régression de la biodiversité à l’échelle mondiale. Les taux de bio-invasion en milieu marin ont eux aussi progressé.

Les sources terrestres représentent approximativement 80 % de la pollution marine de l’ensemble du monde. Des quantités excessives de nutriments provenant de points de déversement d’eaux usées et du ruissellement des eaux sur les terres agricoles ont contribué à la hausse du nombre des zones mortes (hypoxiques ou anoxiques), passé de 49 dans les années 60 à plus de 400 en 2008, entraînant ainsi l’effondrement de certains écosystèmes. Aujourd’hui, les zones touchées représentent plus de 250 000 Km2, soit l’équivalent de la taille du Royaume-Uni. Les risques de marée noire se sont accrus du fait que la technologie permet de multiplier les forages à grande profondeur. S’ajoutant à la pollution tellurique et marine, les matières plastiques et autres déchets portent eux aussi atteinte à la santé des océans. Des plastiques légers et résistants flottent à la surface, libérant des contaminants quand ils se décomposent en microparticules toxiques, que les animaux prennent pour de la nourriture. Oiseaux et poissons s’étouffent avec ces particules, tombent malades et bien souvent meurent. Il leur arrive aussi de se retrouver pris dans les débris de plus grande taille.

D’après les projections qui ont été faites, l’élévation du niveau des mers due au changement climatique va entraîner une érosion et une inondation des zones côtières qui se solderont pour des millions de personnes par la perte de leur habitat et de leurs moyens de subsistance.

Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), elles indiquent que de nombreux millions d’autres encore vont subir des inondations tous les ans, à cause de la montée des océans, dès les années 2080.

Les émissions de GES acidifient l’océan. Celui-ci absorbe plus de 26 % des émissions de dioxyde de carbone d’origine anthropique, ce qui accentue son acidité (abaisse son pH) et réduit les quantités de calcium disponibles pour les différentes espèces de fruits de mer et de plancton, menaçant leur survie même.
Comme beaucoup de ces organismes sont à la base d’une bonne partie de la chaîne alimentaire marine, cette acidification pourrait avoir un impact catastrophique sur des écosystèmes entiers. Si nous poursuivons nos activités sans rien y changer, l’acidification des océans pourrait avoir atteint 150 % en 2100.

La pollution de l’eau vient essentiellement des activités humaines.

  • Pollutions organiques :
    Agriculteurs, particuliers et industriels rejettent des matières organiques (excréments, ordures ménagères animales ou végétales pour les particuliers ; déjections animales pour les exploitations agricoles ; déchets végétaux ou animaux pour les industries comme la papeterie, la tannerie ou les industries agroalimentaires). Or ces déchets, notamment les excréments, contiennent des microbes : bactéries, virus… : cette pollution peut donc entraîner des maladies (pollution microbiologique).
  • Pollutions chimiques :
    L’agriculture (culture et élevage) est une cause majeure de pollution des eaux souterraines, et importante pour les eaux de surface. Les engrais (nitrates, phosphates, mais aussi parfois cadmium) et pesticides utilisés pénètrent dans le sol, puis dans l’eau. Les médicaments et compléments alimentaires (par exemple, zinc) donnés aux animaux d’élevage pourraient également être source de pollution (des études doivent être menées sur l’impact sur le milieu, par exemple le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques).
  • Les particuliers, commerçants et artisans (eaux usées gérées par les villes) sont également à l’origine de pollutions des eaux. Les produits chimiques utilisés (produits de nettoyage, pesticides, peinture…) sont le plus souvent rejetés dans les canalisations (selon l’organisation des égouts dans la ville, ils sont alors soit directement rejetés dans le milieu naturel, soit envoyés en station de traitement des eaux usées). Les résidus de médicaments (absorbés puis rejetés dans les eaux usées) constituent également une source de pollution, mais des études pour améliorer les connaissances sur leur impact sur le milieu naturel sont nécessaires : par exemple, déterminer si certains produits (hormones contenues notamment dans les pilules contraceptives…) peuvent perturber le fonctionnement du système hormonal des animaux et contribuer à la féminisation des poissons. D’autres risques, moins connus, pourraient exister.
  • Les activités industrielles, autre source de pollution, rejettent des métaux, des hydrocarbures, des acides, et peuvent provoquer le réchauffement des eaux. La pollution des eaux par les activités industrielles a fortement baissé dans la deuxième moitié du XXème siècle, notamment avec la mise en place des stations de traitement des eaux usées en aval des industries dans les années 1970.

Pour lutter contre ces différentes pollutions, les pouvoirs publics ont mis en place différents plans d’action ciblés, qui visent notamment à améliorer les connaissances sur les impacts de certains polluants (médicaments, micro-polluants) sur le milieu naturel (plan micro-polluants, plan médicaments…)

3. L’eau sur la planète

L’eau est l’élément vital de notre planète. Sans eau, pas de vie. Et sans eau, pas de nourriture. C’est une chance : la surface de notre planète en est recouverte aux trois quarts. Mais l’eau de mer ne suffit pas à notre survie. Il nous faut de l’eau douce, de l’eau potable qui plus est. Car sans accès à l’eau potable, les épidémies surviennent, et c’est la catastrophe sanitaire. Encore trop de gens sur Terre n’y ont pas accès.

Avec le changement climatique actuel, nous assistons à des sècheresses terribles dans certains pays, à de gigantesques inondations dans d’autres… L’eau est en danger : alors comment la gérer, comment la préserver et comment la partager ?

L’eau dans le monde :

Des régions entières sont touchées par la pénurie d’eau. C’est le cas de l’Afrique du nord, du Proche-Orient, où la disponibilité en eau par habitant et par an est inférieure à 1000 m3, et dans une moindre mesure du Moyen-Orient, d’une partie de l’Europe et de l’Asie centrale, où elle est comprise entre 1000 m3 et 3000 m3. Cette pénurie est aggravée par la croissance démographique et les industries fortes consommatrices d’eau.

Le manque d’eau est déjà considéré comme l’un des problèmes majeurs du XXIème siècle. Ainsi, 1,4 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, ce qui équivaut à environ un habitant sur cinq, et ce chiffre tend à augmenter. Chaque jour, 25 000 personnes décèdent de maladies liées à l’eau dont la moitié sont des enfants, ce qui équivaut à 8 millions de morts par an.

Dans certains pays du Moyen-Orient, l’eau est même devenue source de conflits du fait de sa rareté. Ainsi les habitants de l’aval s’opposent aux habitants de l’amont, les agriculteurs s’opposent aux industriels, ou encore aux responsables de la gestion des villes. Les uns accusent les autres de diminuer la quantité et la qualité de l’eau.

La consommation en eau est également très inégale entre les pays développés et en voie de développement. En effet, en Amérique du Nord et au Japon, la quantité d’eau utilisée par personne et par jour dans les zones résidentielles est de 350 litres en moyenne, en Europe ce chiffre est de 200 litres, alors qu’il tombe à 15 litres en Afrique Sub-saharienne. Ces chiffres reflètent à quel point le problème de l’eau est grave dans certains pays.

La pénurie d’eau est de plus étroitement liée à la famine, étant donné que, à titre d’exemple, 1000 litres d’eau sont nécessaires à la production d’un kg de blé, et 1400 litres pour un kg de riz. D’ailleurs, l’agriculture occupe 75% de la consommation de l’eau, loin devant l’industrie (12%) et les besoins domestiques (13%).

L’eau potable : une nécessité sanitaire

A ce jour, 1,1 milliard de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable sur notre planète. Et c’est cette absence d’eau potable qui est la première cause de mortalité humaine.
8000 décès par jour sont dus à des maladies liées à l’insalubrité de l’eau. 3 millions d’enfants meurent chaque année avant l’âge de cinq ans du fait du manque d’accès à une eau potable…
A ajouter à ces chiffres, le paludisme et la dengue, transmis par des larves présentes dans les eaux stagnantes, et qui figurent parmi les plus grandes épidémies mondiales en terme de population contaminée. Autant dire que la sécurité sanitaire commence par l’accès à l’eau potable. Et que cet accès est encore loin d’exister pour tous.

Comment rend-on l’eau potable ?

Pour obtenir une eau potable au robinet, il faut d’abord traiter l’eau.

Et comme l’eau douce, prélevée dans la nature, est de plus en plus polluée, les traitements de l’eau sont de plus en plus complexes et coûtent de plus en plus chers.

Il existe différents types de traitements des eaux, mais voici, grossièrement, les étapes pour passer d’une eau de rivière à une eau potable :

  • Clarifier : cette étape permet d’obtenir une eau limpide après avoir filtré les matières dispersées dans l’eau.
  • Affiner : cette étape améliore le goût de l’eau, son odeur et sa transparence, grâce à des procédés physiques et chimiques
  • Désinfecter : cette étape consiste à éradiquer les virus et les bactéries présents dans l’eau et qui pourraient transmettre des maladies. (Cela se fait par ajout de chlore ou d’ozone, voire même par rayonnements ultraviolets).
  • Traitement final : cette étape consiste à ajouter une très faible quantité de chlore à l’eau pour qu’elle préserve sa qualité lors de son passage dans les canalisations.

L’eau et l’agriculture

En matière d’eau douce, entre 70 et 80% des ressources de notre planète sont utilisées pour l’agriculture. C’est énorme, et malgré des efforts récents pour préserver les nappes phréatiques, on est encore loin de voir ce chiffre diminuer. Depuis le début du XXe siècle, la quantité d’eau utilisée a fortement augmenté, résultat de nouvelles techniques d’irrigations et de l’accroissement de la population.

La pénurie d’eau est de ce fait, étroitement liée à la famine.

Pour donner un ordre d’idée, aujourd’hui, il faut :

  • 5263 litres d’eau pour produire 1 kg de coton
  • 5000 litres d’eau pour produire 1 kg de riz (submersion)
  • 590 litres d’eau pour produire 1 kg de blé
  • 590 litres d’eau pour produire 1 kg de pommes de terre
  • 454 litres d’eau pour produire 1 kg de maïs

Certains pays ont des pluies suffisantes pour les besoins des plantations. Mais la période des pluies ne coïncide pas toujours avec les besoins de l’agriculture. Pour d’autres pays, les pluies sont nettement insuffisantes et cela donne lieu à des sècheresses et des famines. Il s’agit alors de trouver des méthodes d’irrigation qui tiennent compte du fait que l’eau est un élément à économiser et à partager collectivement. (stockage des eaux de pluie, barrages, transfert de l’eau dans des canaux etc…) Aujourd’hui, l’agriculture irriguée fournit 40 % de la production alimentaire mondiale. Quand on sait que la population continue d’augmenter…

Et demain ?

Quelles sont les perspectives de progrès pour demain, en matière de gestion de l’eau ?
Tout d’abord, on assiste depuis quelques années à l’éducation des pays industrialisés en matière d’économie d’eau : des campagnes d’informations ont sensibilisé les populations à qui il est demandé de contrôler leur consommation : ne pas laisser couler le robinet sans raison, soigner la plomberie et réparer les fuites d’eau éventuelles, ne pas remplir sa piscine l’été quand les nappes phréatiques sont à sec, préférer les douches aux bains, préférer le chauffage solaire ou les pompes à chaleur etc…
Par ailleurs, la mise au point de techniques qui permettent de recycler l’eau ou de dessaler l’eau de mer sont en progrès. En effet, les trois quarts de notre planète sont recouverts d’eau, mais d’eau de mer. Les océans seraient des réservoirs énormes si l’on pouvait transformer leurs eaux en eau douce. Des techniques existent d’ores et déjà. Mais elles restent très complexes, longues et extrêmement coûteuses. Des progrès sont encore à faire.

4. Choisir son eau de table

Informations importantes à lire sur une étiquette :

  • L’origine de la source
    => eau de source ou eau minérale
  • Eau plate ou gazeuse
    L’eau gazeuse ou pétillante ou gazéifiée est une eau minérale à laquelle un ou plusieurs gaz ont été ajoutés. Selon la nature de l’eau, une adjonction plus ou moins importante de gaz est nécessaire. Le gaz le plus couramment utilisé est le dioxyde de carbone (CO2).
    Quand l’eau pétillante porte la mention « eau pétillante naturelle » cela signifie qu’il n’y a pas eu adjonction de gaz, en effet à la source eau et gaz cohabitent dans la même nappe souterraine. Mais ils sont captés individuellement et rassemblés lors de l’embouteillage.
    Une eau est plate, quand elle ne contient pas de dioxyde de carbone.
    Elle est dite gazeuse si elle contient plus de 250 mg/l de dioxyde de carbone (co2 libre).
    Elle est dite gazeuse forte si cette teneur dépasse 1000 mg/l.
    L’eau gazeuse est plus riche en sodium Na (attention en cas d’hypertension)
    L’eau gazeuse est plus acide (pH <6)
  • La date de conservation
  • Le tableau “Analyse”
    • TAUX DE RÉSIDUS SECS OU EXTRAITS SECS À 180°C
      Ce taux indique la teneur globale en sels minéraux en mg/L de résidus sec après chauffage à 180°C. Plus le taux est élevé et plus l’eau est minéralisée (riche en magnésium, calcium, sodium, sulfates…).
      Pour tous les jours, dans le cadre d’une consommation courante, ce taux doit être inférieur à 500 mg/l.
      L’eau plus fortement minéralisée (>500mg/l) et pour les personnes ayant des carences (manque de magnésium, calcium…), des troubles digestifs, les femmes enceintes, allaitantes ou les grands sportifs.
      Cette consommation sera ponctuelle (cure de quelques mois ou quelques jours dans la semaine). Puis il faudra consommer une eau faiblement minéralisée (< 500mg/l) qui ne présente aucune contre-indication.
    • PH DE L’EAU
      Le pH indique si l’eau est acide ou alcaline (basique).
      Choisir une eau plutôt alcaline avec un pH entre 6,5 et 8. L’idéal étant 7.
      En effet, la tendance est plutôt d’essayer de lutter contre l’acidité presque chronique due à notre mode alimentaire (trop de viande, de soda, de produits transformés, raffinés).
    • NITRATES
      Ce taux ne doit pas excéder 50 mg/l (Norme conforme à la règlementation européenne).
      Les recommandations éventuelles de consommation en particulier pour les nourrissons ou pour les personnes suivant un régime particulier
  • Au quotidien, sans restriction :
    Les eaux plates faiblement minéralisées (< 500mg/l de résidus secs) peuvent être consommées quotidiennement par tous et sont recommandées pour les nourrissons.
    Elles permettent de lutter contre l’acidité de l’organisme (responsable de douleur diffuse, inflammation, tendinite…), stimulent l’activité des reins sans les fatiguer, permettent d’éliminer les toxines de l’organisme.
  • En cure, ponctuellement :
    Les eaux moyennement minéralisées (entre 500 et 1500 mg/l de résidus secs) ou très minéralisées (>1500mg/l) seront utilisées dans certaines situations particulières (grossesse, allaitement, carence). Les grands sportifs pourront également utiliser ces eaux car elles apporteront les minéraux (calcium, magnésium, sodium…) indispensables en cas d’activité physique intense.

Ces eaux amènent divers éléments en concentration assez importante :

  • Éléments de base : les bicarbonates, les sulfates et les chlorures
  • Auxquels sont associés: du calcium, du magnésium, du sodium et du potassium
  • Éléments secondaires : Iode, Fluor, Lithium, Sélenium, Fer
  • žAinsi, une eau riche en sodium (Na > 200mg/l), appelée eau sodique, pourra être utilisée pour les troubles digestifs des voies biliaires. Mais elle sera déconseillée aux personnes souffrant d’hypertension ou suivant un régime sans sel.
  • žUne eau riche en sulfates (SO4 > 200mg/l), appelée eau sulfatée, aura une action diurétique. Mais attention le sulfate diminue l’absorption du calcium.
  • žUne eau riche en magnésium (Mg > 50mg/l) aura une action positive sur le transit intestinal, sur le stress, la nervosité ou encore la croissance en aidant le calcium à se fixer sur les os.
  • žUne eau riche en bicarbonates (HCO3 > 600mg/l), appelée eau bicarbonatée, peut être recommandée pour certains (diabétiques, obèses) et déconseillée pour d’autres (cardiaques, hypertendus).
  • žUne eau calcique aura une teneur en calcium (Ca > 150mg/l). Une teneur élevée en calcium (Ca) et Magnesium (Mg) sera responsable de la dureté de l’eau. L’eau trop riche en calcium pourra être déconseillée en cas de calculs rénaux.

Conseil de lecture :

  • Le miracle de l’eau de Masaru Emoto
  • Les messages cachés de l’eau de Masaru Emoto

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